Les transports en Nouvelle-Zélande

Une fois n’est pas coutume, nous allons parler de la voiture. C’est en effet le transport n°1 en Nouvelle-Zélande, les transports en commun étant peu développés (à part l’avion qui dessert tout le pays).

Nous avons loué une voiture sur l’Ile du Nord, pour pouvoir accéder à certains endroits non accessibles par d’autres moyens. Et nous avons pu ainsi profiter des paysages magnifiques et diversifiés : péninsule de Coromandel, côte pacifique et mer de Tasman, centre volcanique,… Nous avons eu de la chance d’avoir du beau temps quasiment tout le temps. Et les routes majeures (State Highways) sont très bien aménagées, même sur les routes sinueuses en petite montagne.

Mention spéciale à notre « road trip » de Taupo à Wellington, avec la traversée de la « desert road », désert de Rangipo, au cœur du parc national du Tongariro. De magnifiques montagnes enneigées (neiges éternelles) comme décor. Le jour où nous l’avons prise, la route était…fermée. Malheureusement à cause d’un camion renversé.

Nous n’avions pas bien compris la déviation, nous avons donc continué la route, et on nous a laissés passer. On s’est donc retrouvés seuls (ou presque) sur la route, pendant près de 50 km, au milieu de paysages désertiques (et montagneux au loin).

Ça c’est le panneau de la fin de la route fermée, à l’envers. Trop tard…

 

Autre point fort, le ferry inter-îles, traversant le détroit de Cook. Nous l’avons pris du nord au sud. Après une traversée du détroit, nous sommes entrés dans le « Queen Charlotte sound », un bras de mer au milieu des montagnes volcaniques néozélandaise de l’Ile du Sud. La matinée était nuageuse, donnant une impression irréelle :

 

Le Tranzalpine était le 3ème point fort. Il s’agit du train traversant l’Ile du Sud d’ouest en est (de Greymouth à Christchurch), en passant par les « Alpes ». C’est avant tout un train touristique, mais également emprunté par des néo-zélandais, car pratique, puisqu’il traverse des endroits peu accessibles. Un train simple, et bien fait : vitre panoramiques (y compris au dessus des porte bagages, pour voir le ciel), voiture panoramique, ouverte sur le côté, permettant de respirer l’air de la montagne, tout en ayant une vue dégagée. On peut aussi profiter d’un commentaire, par un casque individuel, tout au long du parcours.
Les paysages les plus marquants sont la montagne (Arthur’s pass) et la rivière Waimakariri, dont on surplombe les gorges, d’un bleu étincelant.

 

Autre transport : le bus « Intercity ». Celui-ci permet de relier les grandes villes du pays. Mais il n’y en a qu’un par jour… Il est donc pratique pour aller d’un hébergement à un autre, mais pas pour faire des visites pendant la journée. Nous avons dû louer une voiture une journée à Greymouth, pour aller dans la ville d’à côté, Punakaiki. Aucun bus touristique en pleines vacances scolaires d’été….

Ce qui est sympathique et rassurant dans les bus (longue distance ou urbains), c’est le conducteur qui parle souvent, notamment pour débuter le voyage. Il se transforme même parfois en guide touristique. Plus sympa et humain que les annonces enregistrées…

Pour finir, les transports urbains. Peu développés, à part dans les grandes villes (bus), mais avec des horaires aléatoires. Et avec 1 bus par heure pour certaines lignes, ça ne donne pas confiance. L’office du tourisme de Wellington nous a carrément déconseillé le bus, trop aléatoire selon eux… Les conducteurs étant chaleureux, ça compense quand on fait du tourisme !

Transport urbain notable, le funiculaire de Wellington, qui a permis de désenclaver certaines banlieues de Wellington il y a plus d’un siècle :

2 réflexions sur « Les transports en Nouvelle-Zélande »

  1. Quand vous êtes arrivés sur le panneau de fin, vous avez dû faire demi-tour et les 50 km en sens inverse ?
    Magnifique le train panoramique.
    Pour les bus, il fallait en profiter pour proposer un logiciel RATP.

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